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Ajouté le 2 mars 2021

Interview d'Isabelle Jacq Gamboena parue dans la revue "Dessins et Peintures" n°47

Ajouté le 16 nov. 2017

Isabelle, découvrons qui se cache derrière le pinceau…

 

Isabelle Jacq Gamboena: Je m'appelle Isabelle JACQ. GAMBOENA' est mon nom d'artiste, nom d'un ancêtre, du côté maternel. Je suis française d'origine espagnole. La peinture a été présente très tôt dans ma vie. J'observais beaucoup les êtres et tout ce qui m'entourait car le monde m'a toujours captivé. J'étais fascinée aussi par certaines couleurs et formes et je les représentais dès que je pouvais à la maison comme à l'école. Dessiner et peindre, c'était ma manière de faire connaissance avec la réalité, de créer un lien plus intime avec elle. Après avoir vécu mes premières années en France, j'ai vécu 7 ans en Afrique. Tout d'abord en Algérie, puis au Sénégal. Ces pays étaient très différents de celui que j'avais connu auparavant. Cela décuplait mes sensations. Je découvrais de de nouvelles cultures, de nouvelles impressions. Tous ces changements m'apportaient beaucoup d'émotions. La beauté qui émanait de tout cela me submergeait à tel point que je ressentais le besoin de partager cela avec les autres au travers la peinture. De retour en France pour mes études, je ne pouvais imaginer arrêter de peindre. Je décidais donc d'en faire mon métier. Je fus admise à l'école des Beaux-arts de Paris où, au terme de ma formation, j'obtins le diplôme. Puis, je me suis lancée dans cette profession.

Quels sont vos ascendants en matière de peinture ? Les grandes figures tutélaires qui ont émaillées votre apprentissage?

I.J.G: J'ai toujours admiré les œuvres de Pablo Picasso. C'est un génie et c'est mon mentor. J'apprécie beaucoup aussi le peintre Zao Wou-Ki pour son sens de l'harmonie et du jaillissement des couleurs, Eugène Delacroix pour sa manière de donner forme à ses sentiments exacerbés, Auguste Rodin pour la sensualité et l'expressivité de ses sculptures, Henri Matisse pour sa merveilleuse manière d'explorer les possibilités de la figuration, son sens du rythme et pour la musicalité qui émane de ses œuvres.

Pourquoi avoir choisi de représenter la danse ? L’intérêt est-il esthétique et figuratif ? Plus spirituel ? Quelle est la spécificité technique de ce motif ?

I.J.G: Outre l'aspect esthétique et la virtuosité d'un danseur, ce qui m'intéresse dans le fait de représenter la danse, c'est aussi de capter l'intensité d'un moment et la force spirituelle d'un danseur, sa capacité à exprimer des sentiments et des idées au travers son art. Le corps est le temple de l'âme. C'est aussi grâce à lui que nous accomplissons notre destinée humaine. C'est avec ce précieux véhicule que nous nous exprimons, quand nous dansons. Lorsqu'un être danse, il livre son apparence et son intériorité au regard de l'autre, il l'emporte dans sa traversée et lui révèle le chemin qu'il a parcouru, dans la vie, et l'étape précise dans laquelle il se trouve. C'est une mise à nue du danseur face à son partenaire artistique et à son public. Le danseur révèle aussi, au travers son corps et sa manière de danser, à quel point il est un être de chair, qu'il peut être en proie à la douleur, au doute, à la violence, mais qu'il peut aussi éprouver de la joie, voire du bonheur, donner et recevoir de l'amour, révéler sa dimension spirituelle.

Par son talent et la puissance du langage chorégraphique, le danseur crée le lien avec ses partenaires artistiques et avec le public. Il nous relie les uns aux autres et nous fait plonger dans son monde ainsi que dans notre propre intériorité et dans notre vécu et, dans les moments intenses, nous ressentons à quel point ces sentiments existent en nous aussi, que nous comprenons et que nous sommes compris. Devant la gestuelle et le talent du danseur, nous vibrons en communion avec lui et nous ressentons une plénitude extraordinaire. Cette expérience, je l'ai vécue en tant que spectatrice, à maintes reprises. C'est pour cela que ce thème m'inspire et que j'éprouve le besoin de partager ces sensations vécues et de travailler dessus afin de restituer cela au travers le langage pictural. Peindre la danse, c'est aussi me révéler. C'est exprimer avec mon langage ce qui me touche profondément. Pour représenter ce thème, il m'arrive aussi d'utiliser de la peinture directement sur la toile. Parfois, j'utilise aussi une technique mixte, faite de collages, de pochoirs, de superposition de matière et peinture. Je creuse la matière, la découpe ou la colle. Les traces du pinceau sont souvent apparentes, laissent deviner mes mouvements; tout cela crée une dynamique qui évoque la gestuelle du danseur.

Quel type de danse aimez-vous particulièrement représenter et pourquoi ?

I.J.G:

Je représente plus particulièrement la danse flamenca car c'est celle qui me touche le plus et qui me fait atteindre le sentiment du beau. Le flamenco permet d'exprimer, au delà des mots, des sentiments intenses. La spécificité du flamenco réside, entre autre, dans le fait que le danseur marque le rythme avec ses pieds pour réaliser des percussions au sol. Par une gestuelle enracinée avec force dans une énergie " tellurique", le danseur ancre son corps dans les profondeurs de la terre. Mais, selon l'émotion exprimée, cette danse amène aussi le corps à une gestualité voluptueuse, sensuelle, sensible et délicate, qui élève l'âme et pousse le corps vers le ciel. Reliée directement au chant et à la guitare qui l'accompagnent, la danse flamenca traduit la relation ambiguë qui existe entre la douceur et la violence et entre la grâce et la force. Le flamenco contient, dans sa sève, l'énergie de la vie.

Représenter cette danse me met en contact avec sa réalité intime et me permet de capter, sur la toile, ces moments de fusion que la danse exprime d'une manière plus fugitive, de rester en contact étroit avec l'énergie de la vie contenue dans cette danse.

Avez-vous pratiqué vous-même la danse ? Quel est votre rapport avec cet art ?

I.J.G: À Saint-Louis du Sénégal, j'ai été initiée aux rythmes et aux danses de ce pays. C'est aussi à Saint-Louis, quand j'avais 10 ans, que j'ai découvert le Flamenco grâce à une danseuse et son compagnon guitariste qui effectuaient une tournée en Afrique et que nous avions hébergé pendant quelques temps, à la maison. J'ai pratiqué le flamenco pendant plusieurs années. Au travers de cette danse que je trouve splendide, j'ai découvert tout un univers dans lequel je me sens en osmose. J'y retrouve aussi mes origines espagnoles, les influences arabes, entre autre, ainsi que l'importance du rythme. Je garde un profond attachement à cette discipline artistique que je pratique quand j'ai un peu de temps. Dessiner dans l'espace avec son corps, c'est une autre manière de peindre.

Comment aimeriez-vous que l’on aborde vos toiles ? Quel message voulez-vous faire passer ?

I.J.G: Ma peinture s'appréhende d'une manière naturelle. C'est un élan du cœur motivé par l'envie d’exalter la force et la beauté du Flamenco, et c'est, plus largement, une ode à la vie.

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Interview d'Isabelle Jacq Gamboena parue dans l'Eclectique Magazine, novembre 2016

Ajouté le 16 nov. 2017

Isabelle Jacq Gamboena est une artiste d’origine espagnole dont l’oeuvre mêle sa passion pour le Flamenco à la peinture. Elle célèbre  la sensualité, la force et la splendeur de la culture andalouse, du “Duende”. Sa pratique de la danse Flamenca lui apporte une connaissance qu’elle met au service de son art. Découverte de l’artiste-peintre avec un entretien et les photos de ses peintures.

Isabelle, pourquoi aimez-vous tant le Flamenco ?

Le Flamenco est un art qui me touche; il me parle en profondeur probablement parce que  c’est un langage artistique né de la rencontre de plusieurs cultures.  Cette danse exprime toutes les facettes de l’âme humaine. J’aime la puissance et la sincérité du Flamenco. Il est comme un brasier qui brûle l’illusion et  le superflu, pour nous permettre d’accéder à notre nature profonde. Un contact régulier avec cet art nous révèle notre vérité  intérieure, en libérant des émotions enfouies au plus profond de nous même. C’est donc, pour moi, un véritable chemin spirituel.

Duende qu’est-ce que cela évoque pour vous ?

 

Pour moi, le Duende évoque les instants de plénitude, d’harmonie et de grâce qu’un artiste Flamenco génère au travers de l’expression de son art. Le Duende, c’est aussi ces moments magiques que les artistes vivent entre eux et partagent avec le public ; la manifestation tangible du divin pendant l’acte de création.

Sur vos peintures, on voit que vous accordez beaucoup d’attention aux chaussures de la danseuse. Est-ce que vous pouvez nous en dire plus ?

En effet, la spécificité de la danse Flamenca réside, entre autre, dans l’utilisation des chaussures cloutées qui permettent aux danseurs de réaliser des percussions au sol, ce qui apporte des chorégraphies et une rythmique très riches. Focaliser mon attention sur ces chaussures et sur les pieds, c’est exprimer l’ancrage au sol, ce lien avec la Terre-Mère qui est inhérent au Flamenco. Les pieds sont aussi les bases et les racines du corps. Peindre cet enracinement, c’est révéler notre lien avec la nature. J’aime aussi représenter les danseurs pieds nus car, à l’origine, c’est ainsi que l’on dansait le Flamenco.

Quelle est votre ville préférée en Andalousie et pourquoi ?

Chaque ville d’Andalousie a sa beauté, sa particularité ; je ne peux donc émettre de préférence. Une chose est sûre c’est que l’Andalousie est ma région préférée d’Espagne; c’est Le lieu qui me correspond le mieux.

 L'Eclectique Magazine: http://leclectique-mag.com/flamenco-isabelle-jacq-gamboena/

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Interview d'Isabelle JACQ GAMBOENA parue dans la revue "Dessins et Peintures" (n° 47)

Ajouté le 2 avr. 2017

- Isabelle, découvrons qui se cache derrière le pinceau…

- Isabelle Jacq Gamboena: Je m'appelle Isabelle JACQ. GAMBOENA' est mon nom d'artiste, nom d'un ancêtre, du côté maternel. Je suis française d'origine espagnole. La peinture a été présente très tôt dans ma vie. J'observais beaucoup les êtres et tout ce qui m'entourait car le monde m'a toujours captivé. J'étais fascinée aussi par certaines couleurs et formes et je les représentais dès que je pouvais à la maison comme à l'école. Dessiner et peindre, c'était ma manière de faire connaissance avec la réalité, de créer un lien plus intime avec elle. Après avoir vécu mes premières années en France, j'ai vécu 7 ans en Afrique. Tout d'abord en Algérie, puis au Sénégal. Ces pays étaient très différents de celui que j'avais connu auparavant. Cela décuplait mes sensations. Je découvrais de de nouvelles cultures, de nouvelles impressions. Tous ces changements m'apportaient beaucoup d'émotions. La beauté qui émanait de tout cela me submergeait à tel point que je ressentais le besoin de partager cela avec les autres au travers la peinture. De retour en France pour mes études, je ne pouvais imaginer arrêter de peindre. Je décidais donc d'en faire mon métier. Je fus admise à l'école des Beaux-arts de Paris où, au terme de ma formation, j'obtins le diplôme. Puis, je me suis lancée dans cette profession.

- Quels sont vos ascendants en matière de peinture ? Les grandes figures tutélaires qui ont émaillées votre apprentissage?

- I.J.G: J'ai toujours admiré les œuvres de Pablo Picasso. C'est un génie et c'est mon mentor. J'apprécie beaucoup aussi le peintre Zao Wou-Ki pour son sens de l'harmonie et du jaillissement des couleurs, Eugène Delacroix pour sa manière de donner forme à ses sentiments exacerbés, Auguste Rodin pour la sensualité et l'expressivité de ses sculptures, Henri Matisse pour sa merveilleuse manière d'explorer les possibilités de la figuration, son sens du rythme et pour la musicalité qui émane de ses œuvres.

- Pourquoi avoir choisi de représenter la danse ? L’intérêt est-il esthétique et figuratif ? Plus spirituel ? Quelle est la spécificité technique de ce motif ?

- I.J.G: Outre l'aspect esthétique et la virtuosité d'un danseur, ce qui m'intéresse dans le fait de représenter la danse, c'est aussi de capter l'intensité d'un moment et la force spirituelle d'un danseur, sa capacité à exprimer des sentiments et des idées au travers son art. Le corps est le temple de l'âme. C'est aussi grâce à lui que nous accomplissons notre destinée humaine. C'est avec ce précieux véhicule que nous nous exprimons, quand nous dansons. Lorsqu'un être danse, il livre son apparence et son intériorité au regard de l'autre, il l'emporte dans sa traversée et lui révèle le chemin qu'il a parcouru, dans la vie, et l'étape précise dans laquelle il se trouve. C'est une mise à nue du danseur face à son partenaire artistique et à son public. Le danseur révèle aussi, au travers son corps et sa manière de danser, à quel point il est un être de chair, qu'il peut être en proie à la douleur, au doute, à la violence, mais qu'il peut aussi éprouver de la joie, voire du bonheur, donner et recevoir de l'amour, révéler sa dimension spirituelle.
Par son talent et la puissance du langage chorégraphique, le danseur crée le lien avec ses partenaires artistiques et avec le public. Il nous relie les uns aux autres et nous fait plonger dans son monde ainsi que dans notre propre intériorité et dans notre vécu et, dans les moments intenses, nous ressentons à quel point ces sentiments existent en nous aussi, que nous comprenons et que nous sommes compris. Devant la gestuelle et le talent du danseur, nous vibrons en communion avec lui et nous ressentons une plénitude extraordinaire. Cette expérience, je l'ai vécue en tant que spectatrice, à maintes reprises. C'est pour cela que ce thème m'inspire et que j'éprouve le besoin de partager ces sensations vécues et de travailler dessus afin de restituer cela au travers le langage pictural. Peindre la danse, c'est aussi me révéler. C'est exprimer avec mon langage ce qui me touche profondément. Pour représenter ce thème, il m'arrive aussi d'utiliser de la peinture directement sur la toile. Parfois, j'utilise aussi une technique mixte, faite de collages, de pochoirs, de superposition de matière et peinture. Je creuse la matière, la découpe ou la colle. Les traces du pinceau sont souvent apparentes, laissent deviner mes mouvements; tout cela crée une dynamique qui évoque la gestuelle du danseur.

- Quel type de danse aimez-vous particulièrement représenter et pourquoi ?

- I.J.G: Je représente plus particulièrement la danse flamenca car c'est celle qui me touche le plus et qui me fait atteindre le sentiment du beau. Le flamenco permet d'exprimer, au delà des mots, des sentiments intenses. La spécificité du flamenco réside, entre autre, dans le fait que le danseur marque le rythme avec ses pieds pour réaliser des percussions au sol. Par une gestuelle enracinée avec force dans une énergie " tellurique", le danseur ancre son corps dans les profondeurs de la terre. Mais, selon l'émotion exprimée, cette danse amène aussi le corps à une gestualité voluptueuse, sensuelle, sensible et délicate, qui élève l'âme et pousse le corps vers le ciel. Reliée directement au chant et à la guitare qui l'accompagnent, la danse flamenca traduit la relation ambiguë qui existe entre la douceur et la violence et entre la grâce et la force. Le flamenco contient, dans sa sève, l'énergie de la vie.
Représenter cette danse me met en contact avec sa réalité intime et me permet de capter, sur la toile, ces moments de fusion que la danse exprime d'une manière plus fugitive, de rester en contact étroit avec l'énergie de la vie contenue dans cette danse.

- Avez-vous pratiqué vous-même la danse ? Quel est votre rapport avec cet art ?

- I.J.G: À Saint-Louis du Sénégal, j'ai été initiée aux rythmes et aux danses de ce pays. C'est aussi à Saint-Louis, quand j'avais 10 ans, que j'ai découvert le Flamenco grâce à une danseuse et son compagnon guitariste qui effectuaient une tournée en Afrique et que nous avions hébergé pendant quelques temps, à la maison. J'ai pratiqué le flamenco pendant plusieurs années. Au travers de cette danse que je trouve splendide, j'ai découvert tout un univers dans lequel je me sens en osmose. J'y retrouve aussi mes origines espagnoles, les influences arabes, entre autre, ainsi que l'importance du rythme. Je garde un profond attachement à cette discipline artistique que je pratique quand j'ai un peu de temps. Dessiner dans l'espace avec son corps, c'est une autre manière de peindre.

- Comment aimeriez-vous que l’on aborde vos toiles ? Quel message voulez-vous faire passer ?

- I.J.G: Ma peinture s'appréhende d'une manière naturelle. C'est un élan du cœur motivé par l'envie d’exalter la force et la beauté du Flamenco, et c'est, plus largement, une ode à la vie.

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Interview d'Isabelle JACQ GAMBOENA parue dans la revue web L'Eclectique Magazine, le 23 novembre 2016 ( http://leclectique-mag.com)

Ajouté le 2 avr. 2017

Isabelle JACQ GAMBOENA est une artiste d’origine espagnole dont l’oeuvre mêle sa passion pour le Flamenco à la peinture. Elle célèbre  la sensualité, la force et la splendeur de la culture andalouse, du « Duende ». Sa pratique de la danse Flamenca lui apporte une connaissance qu’elle met au service de son art. Découverte de l’artiste-peintre avec un entretien et les photos de ses peintures.

- Duende qu’est-ce que cela évoque pour vous ?

- Pour moi, le Duende évoque les instants de plénitude, d’harmonie et de grâce qu’un artiste Flamenco génère au travers de l’expression de son art. Le Duende, c’est aussi ces moments magiques que les artistes vivent entre eux et partagent avec le public ; la manifestation tangible du divin pendant l’acte de création.

- Sur vos peintures, on voit que vous accordez beaucoup d’attention aux chaussures de la danseuse. Est-ce que vous pouvez nous en dire plus ?

- En effet, la spécificité de la danse Flamenca réside, entre autre, dans l’utilisation des chaussures cloutées qui permettent aux danseurs de réaliser des percussions au sol, ce qui apporte des chorégraphies et une rythmique très riches. Focaliser mon attention sur ces chaussures et sur les pieds, c’est exprimer l’ancrage au sol, ce lien avec la Terre-Mère qui est inhérent au Flamenco. Les pieds sont aussi les bases et les racines du corps. Peindre cet enracinement, c’est révéler notre lien avec la nature. J’aime aussi représenter les danseurs pieds nus car, à l’origine, c’est ainsi que l’on dansait le Flamenco.

- Quelle est votre ville préférée en Andalousie et pourquoi ?

- Chaque ville d’Andalousie a sa beauté, sa particularité ; je ne peux donc émettre de préférence. Une chose est sûre c’est que l’Andalousie est ma région préférée d’Espagne; c’est Le lieu qui me correspond le mieux

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Communiqué de presse

Ajouté le 25 janv. 2013

FLAMENCO, TRES COLORES PARA DECIR 'TE QUIERO'!

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Isabelle Jacq Gamboena

Ajouté le 30 sept. 2006

Artiste peintre du Flamenco, Isabelle Jacq Gamboena a un parcours artistique constitué d'une pratique picturale intense, de voyages, de rencontres et d'imprégnation profonde avec l'univers du Flamenco

Isabelle Jacq Gamboena est d'origine espagnole. Très tôt, elle pratique le dessin , la peinture et s'initie également à la danse . Elle réside en France jusqu'à ce qu'elle parte vivre en Afrique du Nord, avec sa famille, pendant plusieurs années. C'est en Algérie, à Blida, ville justement surnommée "la ville des roses", qu' Isabelle va grandir au milieu de la verdure de ses orangers, citronniers, fleurs et oliviers . Dans cette ville, elle s'imprègne des couleurs, des parfums, des musiques et des danses arabes. Puis, c'est dans l'Ouest de L'Afrique, au Sénégal , qu'elle réside durant six années. Elle demeure dans le quartier populaire de Saint-Louis, au point de ralliement des griots et musiciens de la ville. Alors, chaque soir, à 19 heures, elle se rend au grand rassemblement musical et danse avec les femmes, accompagnées par les tambours des musiciens, la voix et le balafon du griot. Elle aime cette pulsation de vie qui rythme son quotidien et qui scelle sa sensibilité à l'amour de la musique, du chant et de la danse. C'est aussi au Sénégal qu'elle rencontre, pour la première fois, une danseuse Flamenca. Elle la verra danser à plusieurs reprises , accompagnée à la guitare par son ami. A 14 ans, c'est le retour en France. Isabelle traverse alors une nouvelle période d'inspiration artistique et pratique la peinture avec frénésie.

Puis, Isabelle monte à Paris pour se former à l'École Nationale Supérieure des Beaux-arts où elle obtient le Diplôme. Sa pratique picturale l'amène à exposer dans plusieurs Galeries et Salons d'art. Sa pratique de la danse lui apporte une connaissance qu'elle met au service de l'art pictural . Peintre du Flamenco, la musique, le chant et la danse Flamencas sont ses principales sources d'inspiration. Isabelle fait jaillir sur la toile des danseuses représentées dans des 'paysages sonores' . Au travers des couleurs, des lignes et de la lumière, elle peint la beauté et travaille dans un univers poétique pour exprimer les pulsations de la vie qui émanent de la musique, du chant et de la danse. Également portraitiste, Isabelle aime traduire l'expression d'un guitariste , d'une danseuse ou d'un chanteur transfiguré par le feu du duende. Ses voyages réguliers en Andalousie l'amenant à rencontrer aussi de nombreux artistes de cet univers, assurement, le Flamenco imprègne en profondeur sa vie et sa peinture aux pigments orientaux.



L'œuvre d'Isabelle Jacq 'Gamboena' est un élan du cœur célébrant la sensualité, la force et la splendeur du Flamenco

"Sur la toile de lin, la couleur s’étale, prolongeant ses ramures dans les formes évoquant l’univers du Flamenco. La matière creusée, superposée, déchirée ou collée est constituée de plusieurs matériaux. Elle donne forme à un monde dans lequel les vibrations sonores du flamenco deviennent matière colorée se mêlant aux lignes d’un corps dansant, d’un visage ou d’un musicien transfigurés par le duende. Les danseuses déploient leurs lignes dans la deuxième dimension, leurs mouvements semblent se prolonger au delà du tableau . Des motifs floraux , des reliefs et des arabesques rythment la surface picturale, diffusant une ambiance arabo-andalouse. Dans l’œuvre intitulée ‘La vuelta Flamenca’, une danseuse virevolte dans l’espace. Les lignes se son corps s’allongent, s’étirent, s’enroulent et se déroulent, sa robe accompagnant le mouvement circulaire de la danse. Son bras se lève, pointant vers le haut, vers la lumière, la mettant en contact avec la source de la vie. Dans une autre œuvre intitulée ‘Paco’, Isabelle rend hommage à la beauté et au talent de l’immense guitariste Paco de Lucia. Puisant son inspiration dans l’intimité qu’elle entretient avec le Flamenco, chaque œuvre picturale d’Isabelle Jacq Gamboena est un élan du cœur célébrant la sensualité, la force et la splendeur du Flamenco."

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Expositions passées

Ajouté le 30 sept. 2006

Depuis plusieurs années, Isabelle Jacq Gamboena expose dans diverses galeries d'art, ainsi que dans des espaces culturels, en France et en Espagne:

- Marché de l'art, à Bry sur Marne, mai 2018

- Galerie du Colombier, 91 rue Saint Honoré, 75001 Paris, du 24 au 30 janvier 2018

- Académie de Flamenco, 3 rue de l'Eglise, 75015 Paris, du 1er octobre 2016 au 30 mars 2017

- Centre de la danse Pierre Doussaint, 55 rue Paul Raoult, 78130 Les Mureaux, du 20 novembre au 11 décembre 2016.

- Galerie de la Minoterie, Place Charles de Gaulle, 44000 Mont de Marsan, en juillet 2013

- MJC Louis Lepage, 94170 Nogent / Marne, février 2013

- La Grande Halle de la Villette, Paris, en mai 2011

- aux Folies Bergères, 32 rue Richer, Paris 9ème, le 9 octobre 2010

- Bistrot de Marcel, 1 rue Pont du Commerce, 44000 Mont de Marsan, du 5 juillet au 15 septembre 2010

- Mairie de Banyuls/Mer, du 13 au 16 mai 2010

- à la Galerie CONHA DE NAZELLE, 5 rue du Puits vert, 31000 Toulouse, du 14 au 27 juillet 2008
Exposition à la Galerie ART'ET MISS, 16 rue Ste Anastase 75004 Paris du 1er au 31 décembre 2007

- à Chateauvallon ( Var) dans le cadre des Nuits Flamencas, en juillet 2007

- à Planète Andalucia, le Temple du Flamenco à Paris, en juillet 2007.

- au Grand Rex , en mars 2007, dans le cadre du Festival International Flamenco de Paris

- à la Galerie d'Art Tartaneros et à la Galerie Las Cobachas, en juillet 2006, à Sanlucar de Barrameda (Espagne)

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